La Symphonie nº 29 en la majeur, KV. 201 est l’une des dernières symphonies dites « Salzbourgeoises » (composées en «série» à Salzbourg entre 1770 et 1774). La symphonie a été composée au début 1774, alors que Mozart venait d'avoir dix-huit ans. Elle l'une des plus connue parmi ses symphonies de jeunesse. La partition est écrite pour 2 hautbois, 2 cors et cordes ce qui est typique pour les symphonies de jeunesse de Mozart. Le premier mouvement est de forme sonate, avec un premier thème gracieux caractérisé par un saut d'octave vers le bas et une partie de cor de premier plan.
i Allegro moderato, 2/2 en la majeur
Le Divertimento K. 247 en fa majeur fut écrit en juin 1776 à Salzburg. Le Divertimento porte le surnom “Erste Lodronische Nachtmusik" (Premier musique de nuit de Lodron). Mozart composa deux œuvres similaires, celui-ci et le Divertimento en si bémol K. 287, exactement un an plus tard, pour commémorer l’anniversaire de la comtesse Maria Antonia Lodron, une amie de la famille et membre de l’aristrocratie de Salzbourg. Les deux divertimenti sont presque identiques de par leur structure et dimension. Le troisième mouvement du Divertimento No. 10 est un menuet où Mozart utilise les cors pour y créer un effet dramatique.
iii Menuetto & Trio, 3/4 in fa majeur
La Sérénade pour orchestre en ré majeur, K. 250 (248b), connue sous le nom Haffner Serenade, est une oeuvre en huit mouvements commandée par Sigmund Haffner, l'ami de Mozart, pour les festivités du mariage de sa sœur Marie Elisabeth Haffner. La Sérénade a été jouée pour la première fois le 21 Juillet 1776. Le troisième mouvement en sol mineur est un menuet et comporte un solo de violon important.
iii Menuetto – Trio, 3/4 en sol mineur
La Sérénade no 13 en sol majeur « Eine kleine Nachtmusik », K. 525 – plus connue en français sous le titre Une petite musique de nuit – est une sérénade pour quintette à cordes (deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse) composée par Mozart en 1787. Son premier mouvement débute par l'un des thèmes les plus connus de la musique classique. Elle est la dernière sérénade composée par Mozart. Le premier mouvement est en forme de sonate-allegro avec une brève coda.
i Allegro, 4/4 en sol majeur
Le Concerto pour piano no 14 de Mozart (K. 449) en mi bémol majeur fut composé en février 1784. Sa dédicataire est la pianiste Babette Ployer son élève. Avec le Concerto pour piano no 14 Mozart est au carrefour de l'ancienne forme et d;un nouveau concept classique du concerto pour piano. Pour la dernière fois, il indique pour les vents seulement “ad libitum”. Le Rondo final débute avec un thème descendant dans les cordes. La fin originale du mouvement se caractérise par une double coda avec un changement de métrique.
iii Allegro ma non troppo, 2/2 en mi bémol majeur
La Symphonie no 35 en ré majeur, KV 385, a été composée en juillet-août 1782. L’œuvre, surnommé “Symphonie de Haffner” est une commande de la part de Sigmund Haffner, maire de Salzbourg, qui venait d’être anobli et désirait une symphonie pour célébrer l’évènement. La symphonie est en quatre mouvements. Le troisième mouvement, Menuetto, est un constant échange de deux accords – la tonique et la dominante. Seulement trois fois y entendrons-nous d'autres accords autres que ceux-ci.
iii Menuetto et Trio, 3/4 en ré majeur
La Symphonie no 36 en ut majeur dite « Linz », KV 425, a été composée par Wolfgang Amadeus Mozart lors d’une escale dans la ville autrichienne de Linz en 1783. La symphonie entière a été écrite en quatre jours pour faire suite à l'annonce d'un concert par un comte local, après qu'il eût été avisé de l'arrivée de Mozart et son épouse à Linz. La création a eu lieu le 4 Novembre 1783 à Linz. La Symphonie no. 36 est la première symphonie de Mozart comportant une introduction lente au premier mouvement.
i Adagio, 3/4 — Allegro spiritoso, 4/4 en ut majeur
Le Concerto pour piano no 15 en si bémol majeur, K. 450 de Wolfgang Amadeus Mozart a été composé au début de l'année 1784 pour une série de concerts à Vienne lors desquels il donna lui-même la création le 24 mars 1784. De nombreux pianistes considèrent le concerto no 15 comme l'un des plus difficiles des concertos pour piano de Mozart. Le deuxième des trois mouvements est constitué d'un thème et deux variations.
ii Andante, 3/8 in mi bémol majeur
Le Concerto pour piano n ° 17 en sol majeur, K. 453, a été écrit en 1784. La date de la création est incertaine. Selon certains, l’œuvre aurait été créée par l'élève de Mozart Barbara Ployer le 13 Juin, 1784. Une autre possibilité, avancée par Lorenz en 2006, est que Mozart n'a pas attendu plus de deux mois pour la création, mais l'a interprété lui-même le 29 Avril 1784 au Kärntnertortheater. Le concerto No. 17 est devenu par son expressivité musicale l'un des plus populaires concertos de son auteur. Le premier mouvement inclut une transition qui traverse 13 tonalités en seulement 20 mesures, ce qui laisse déjà pressentir Schubert.
i Allegro, 4/4 en sol majeur
Le Concerto pour piano n° 18, en si bémol majeur, K. 456, a été achevé le 30 septembre 1784 et joué par Mozart lui-même devant l'empereur Joseph II. Le concerto est de forme classique, en trois mouvements. Le deuxième mouvement Andante est de forme variation en sol mineur. Les premières mesures du thème principal citent l'aria no. 10 de l'opéra L'Enlèvement au Sérail. Le piano ne participe pas à la présentation du thème et fait son entrée avec la première variation.
ii Andante un poco sostenuto, 2/4 en sol mineur
Le Concerto pour piano n° 21 en ut majeur (K. 467) fut composé en 1785. La création eut lieu le 10 mars 1785. Le concerto est de forme sonate. Le troisième mouvement est un rondo sonate. Ce mouvement est remarquable par son énergie et par son orchestration dans laquelle les vents (bois et cuivres) sont indépendants et dialoguent constamment avec le piano ou l'orchestre.
iii Allegro vivace assai, 2/4 en ut majeur
Mozart composa le Concerto pour piano n° 24 en do mineur (K. 491) à l'hiver 1785-1786. Il créa l’œuvre au début d'avril 1786 au Burgtheater de Vienne. L’œuvre est l'un des deux seuls concertos pour piano que Mozart a composé dans une tonalité mineure. Aucun des autres concertos pour piano de Mozart ne présente une plus grande palette d'instruments: la partition est écrite pour cordes, bois, cors, trompettes et timbales. Le troisième mouvement, Allegretto, présente un thème suivi de huit variations.
iii Allegretto, 4/4 in ut mineur
Le concerto pour piano et orchestre en si bémol majeur op.19 est le second (dans l'ordre des numéro d'opus) des cinq concertos pour piano et orchestre de Ludwig van Beethoven. Le concerto n°2 a été composé bien avant le Concerto n°1. Une première version fut donnée par Beethoven à Vienne le 29 mars 1795. Beethoven recorrigera plusieurs fois la partie pour piano avant sa publication en 1801. Le concerto comprend trois mouvements. Le premier mouvement diffère des autres concertos de Beethoven par l'irrégularité dans la présentation des thèmes. La coda comporte une longue cadence (79 mesures) écrite par Beethoven en 1809.
i Allegro con brio, 4/4 en si bémol majeur
Don Giovanni, K. 527, est un opéra en deux actes et en langue italienne du genre « opéra buffa » de Wolfgang Amadeus Mozart, créé à Prague le 29 octobre 1787, sur un livret de Lorenzo da Ponte inspiré du mythe de « Don Juan ». L’opéra combine des élements de la comédie, du mélodrame et du surnaturel. L’ouverture commence avec un grave et solennel Andante, correspondant à la scène finale de l'opéra, suivi par un vif Allegro dont le caractère fougueux et puissant symbolise excellemment le personnage impulsif de Don Giovanni.
Ouverture, 2/2 en ré mineur/majeur
La Symphonie no 39 en mi bémol majeur, KV 543, a été terminée par Mozart à Vienne le 26 juin 1788, trois jours avant le décès de sa fille Thérèse. Lors de l’été 1788, Mozart composa trois grandes symphonies. On ignore pour quelle occasion elles furent écrites et on ne connaît rien des circonstances de sa création. La Symphonie no 39 commence par une introduction lente. Audacieuse pour l’époque, déroutante, et très imposante, elle présente déjà une connotation héroïque caractéristique de la tonalité de mi bémol majeur, qui préfigure les mouvements suivants.
i Adagio, 4/4 – Allegro, 3/4 en mi bémol majeur
La 40è Symphonie a été complétée le 25 juillet 1788. La composition s'est faite pendant une période exceptionnellement productive de quelques semaines en 1788 lors de laquelle Mozart composa également les 39è et 41è symphonies (terminées respectivement le 26 juin et le 10 août). C'est la plus célèbre de ses symphonies où il atteint un équilibre quasi miraculeux entre le fond et la forme, la richesse thématique et la dynamique rythmique.
i Molto allegro, 2/2 en sol mineur
La Symphonie no 40 en sol mineur, KV. 550 a été composée durant l'été 1788. C'est la plus célèbre de ses symphonies, une des deux seules symphonies que Mozart a écrit en mode mineur, y atteignant un équilibre quasi miraculeux entre le fond et la forme, la richesse thématique et la dynamique rythmique. Le manuscrit a appartenu un temps à Johannes Brahms. La symphonie comporte quatre mouvements. Le troisième mouvement est un menuet d’une farouche pugnacité, qui ne cesse toutefois de séduire par l'élégance de ses fortes articulations au contrepoint provocateur, encadrant un Trio central d'un charme volontairement naïf et empreint de nostalgie.
iii Menuetto, Allegretto – Trio, 3/4 en sol mineur
La Symphonie no 41 en ut majeur, KV. 551, dite Jupiter, est composée par Wolfgang Amadeus Mozart en juillet-août 1788 et achevée le 10 août 1788. Son surnom n'est pas de Mozart mais de l'organisateur de concerts contemporain Johann Peter Salomon et apparaît pour la première fois lors d'un concert en Écosse en 1819. Elle est considérée comme l'ultime symphonie du compositeur et comporte quatre mouvements. Le troisième mouvement, Menuetto, privilégie le contrepoint qui préfigure le finale. La deuxième partie du second motif du trio annonce également le thème principal du finale.
iii Menuetto, Allegretto – Trio, 3/4 en ut majeur
La Symphonie n° 93 en ré majeur, Hob. I: 93, de Joseph Haydn a été composée en 1791 lors de son premier voyage à Londres; elle fait partie du cycle des 12 "Symphonies de Londres". La création eut lieu à Londres le 17 février 1792. La forme est celle de la symphonie classique en quatre mouvements.
i Adagio – Allegro assai, 3/4 en ré majeur
La Symphonie no 97 en ut majeur, Hob. I: 97, a été composée en 1792 lors du premier voyage de Haydn à Londres. La création eut lieu à Londres le 3 (ou 4) mai 1792. La forme de cette symphonie est celle de la symphonie classique en quatre mouvements. Le menuet est marqué Allegretto. Procédé inhabituel, les reprises sont écrites et comportent des modifications instrumentales. L'écriture des cuivres et des timbales dans la partie Menuet annonce peut-être le menuet de la huitième Symphonie de Beethoven.
iii Menuetto e Trio. Allegretto, 3/4 en do majeur
La Symphonie n° 98 en si bémol majeur, Hob. I: 98, de Joseph Haydn a été composée en 1792 lors de son premier voyage à Londres. La création eut lieu à Londres le 2 mars 1792. La forme de cette symphonie est celle de la symphonie classique en quatre mouvements.
ii Adagio, 3/4 en fa majeur
La Symphonie n° 100 en sol majeur, Hob. I: 100, dite Militaire de Joseph Haydn a été composée en 1794 lors de son deuxième voyage à Londres. La création eut lieu à Londres le 31 mars 1794. Elle doit son surnom à l'intervention, dans le deuxième mouvement (et dans la coda du finale), des percussions "turques" (triangle, cymbales, grosse caisse) qui renforcent le rythme martial de ce mouvement. La forme de cette symphonie est celle de la symphonie classique en quatre mouvements.
ii Allegretto, 2/2 en do majeur
La Symphonie n° 100 en sol majeur, Hob. I: 100, dite Militaire de Joseph Haydn a été composée en 1794 lors de son deuxième voyage à Londres. La création eut lieu à Londres le 31 mars 1794. Elle doit son surnom à l'intervention des percussions "turques" qui renforcent le rythme martial du deuxième mouvement. Dans le troisième mouvement Haydn choisit un tempo modéré pour ce menuet en contraste avec sa tendance à choisir des tempi plus vifs pour ces ses menuets. La forme de cette symphonie est celle de la symphonie classique en quatre mouvements.
iii Menuetto: Moderato, 3/4 en sol majeur
La Symphonie no 101 en ré majeur « L'horloge » fait partie des douze symphonies londoniennes de Joseph Haydn. Elle doit son surnom au rythme « tic-tac » présent tout au long du deuxième mouvement. Le quatrième mouvement est écrit en forme d’une sonate-rondo monothématique ce qui veut dire que le premier et le deuxième thème se ressemblent et, dans ce cas, ils sont presque identiques. Haydn ajoute aussi une fugue dans le quatrième mouvement.
iv Finale. Vivace, 2/2 en ré majeur
Le concerto pour piano et orchestre en si bémol majeur op.19 est le second (dans l'ordre des numéro d'opus) des cinq concertos pour piano et orchestre de Ludwig van Beethoven. Le concerto n°2 a été composé bien avant le Concerto n°1. Une première version fut donnée par Beethoven à Vienne le 29 mars 1795. Beethoven recorrigera plusieurs fois la partie pour piano avant sa publication en 1801. Dans le troisième mouvement, le Rondo final (ABACABA), c'est le piano qui initie le refrain. Ce mouvement enjoué est très dynamique et actif sur le plan rythmique.
iii Rondo. Molto allegro, 6/8 en si bémol majeur
La Symphonie nº 104 en ré majeur, Hob. I: 104, dite « Symphonie de Londres » est la douzième symphonies des londoniennes, composée en 1795. Son surnom n'est pas du compositeur et est un peu arbitraire car il pourrait s'appliquer à n'importe laquelle des onze autres symphonies composées à la même période. L'Andante en sol majeur est de forme lied A-B-A'. La partie A est confiée aux cordes, avec un accompagnement épisodique de basson. La partie B en sol mineur est plus violente avec un silence dramatique au milieu du mouvement. Le thème A revient avec des développement où la flûte soliste joue un rôle principal.
ii Andante, 2/4 in sol majeur
La Symphonie nº 104 en ré majeur, Hob. I: 104, dite « Symphonie de Londres » est la douzième symphonies des londoniennes et la dernière composée par Joseph Haydn au cours de son deuxième voyage en Angleterre en 1795. Son surnom n'est pas du compositeur et est un peu arbitraire car il pourrait s'appliquer à n'importe laquelle des onze autres symphonies composées à la mieme période. Le finale exubérant est un Allegro Spirituoso en ré majeur de forme de sonate.
iv Finale: Spiritoso, 4/4 en ré majeur
Le concerto pour piano n° 1 en ut majeur, op.15, a été composé entre 1795 et 1797. Sa première édition date de mars 1801, chez Mollo, après que Beethoven eût réécrit la partie de piano. Il est dédié à Barbara, dite Babette, de Keglevics, devenue princesse Odescalchi. Le concerto reste encore ancré dans la tradition classique mozartienne, alors que Beethoven enrichit l'effectif orchestral en y ajoutant deux clarinettes, deux trompettes et des timbales. Les changements harmoniques brusques témoignent cependant déjà de la personnalité musicale de Beethoven. Le premier mouvement est de forme sonate avec une exposition d'orchestre, une cadence et une coda.
i Allegro con brio, 4/4 en ut majeur
Inscrit au catalogue Hob.III.76, il est surnommé Les quintes en raison des deux quintes descendantes qui introduisent le premier mouvement. Ce quatuor est l'un des plus joués de Haydn. Le deuxième mouvement est une forme ternaire à variations.
ii Andante o più tosto allegretto 6/8 en ré majeur
Inscrit au catalogue Hob.III.77, il est surnommé L'Empereur en raison de l'utilisation du Gott erhelte Franz den Kaiser comme thème à varier dans le second mouvement, un hymne composé pour l'Empereur François II et plus tard utilisé comme hymne national allemand.
ii Poco adagio cantabile en sol majeur
Inscrit au catalogue Hob.III.77, il est surnommé L'Empereur en raison de l'utilisation du Gott erhelte Franz den Kaiser comme thème à varier dans le second mouvement, un hymne composé pour l'Empereur François II et plus tard utilisé comme hymne national allemand.
iv Finale Presto en ut mineur
La symphonie no 1 en ut majeur opus 21 a été composée probablement en 1799 – 1800 et créée le 2 avril 1800. Publiée à la fin de l’année 1801, elle est dédiée au baron Van Swieten, mélomane, ami de Wolfgang Amadeus Mozart et de Joseph Haydn, et l'un des premiers protecteurs de Beethoven à Vienne. À la manière de Haydn, Beethoven débute par une introduction lente Adagio molto de douze mesures mais créant une forte ambiguïté quant à la tonalité de l'œuvre. Le ton d’ut majeur n'est affirmé que dans l’Allegro con brio de forme sonate classique.
i Adagio molto,4/4 – Allegro con brio, 2/2 en ut majeur
Le Concerto pour piano et orchestre no 3 en ut mineur, opus 37 a été composé en 1800. Ce concerto s'éloigne du style Mozartien des deux concertos pour piano précédents et est devenu depuis le xixe siècle un modèle du genre par son équilibre formel et par sa conduite du discours musical. Ce troisième concerto est l'une des premières œuvres du compositeur à reposer sur des éléments pré-romantiques, illustrant bien le début de « la période moyenne » chez le compositeur. Le premier mouvement débute par un thème simple énoncé dans une nuance piano et rappelle fortement celui du Concerto pour piano nº 24 de Mozart.
i Allegro con brio, 2/2 en ut mineur
La Symphonie no 3 en mi bémol majeur communément appelée Eroica – italien pour Héroïque – opus 55 a été composée en 1803 – 1804 et créée le 7 avril 1805. La symphonie fut tout d'abord dédiée à Napoléon Bonaparte, mais le compositeur renonca à cette dédicace lorsqu'il appris que le Premier Consul s'était fait couronner empereur. La symphonie est finalement dédiée à la mémoire « d'un grand homme ». Le deuxième mouvement, en particulier, offre par un très large spectre d'émotions, passant de la lourde fatalité du thème de marche funèbre jusqu'au réconfort qu'inspirent les épisodes subséquents en tonalité majeure.
ii Marcia funebre, Adagio assai, 2/4 en ut mineur
La Symphonie no 3 en mi bémol majeur communément appelée Eroica – italien pour Héroïque – opus 55 a été composée en 1803 – 1804 et créée le 7 avril 1805. La symphonie fut tout d'abord dédiée à Napoléon Bonaparte, mais le compositeur renonca à cette dédicace lorsqu'il appris que le Premier Consul s'était fait couronner empereur. La symphonie est finalement dédiée à la mémoire « d'un grand homme ». Le troisième mouvement très énergique et contrasté Scherzo Allegro vivace constitue une innovation majeure à une époque où le public s'attendait plutôt à un Menuetto à cet endroit d'une symphonie.
iii Scherzo, Allegro vivace, 3/4 in mi bémol majeur
La Symphonie no 4 en si bémol majeur, opus 60, fut écrite en 1806. Le comte Franz von Oppersdorff entendit la 2e symphonie et l'aima tellement qu'il offrit à Beethoven une importante somme d'argent pour qu'il lui en compose une nouvelle. Le compositeur s'attela à la tâche, utilisant la même tonalité joyeuse. La 4e symphonie a été exécutée pour la première fois en mars 1807 à Vienne dans un concert privé donné au profit du compositeur. L’œuvre est caractérisée par son ton lumineux et idyllique qui n'est pourtant pas apparent au début, car l'introduction Adagio commence dans un sombre si bémol mineur.
i Adagio, 4/4 in Si bémol mineur – Allegro vivace, 4/4 in si bémol majeur
Le Concerto pour violon en ré majeur op. 61 est une œuvre majeure de Ludwig van Beethoven, écrite en 1806. La première a lieu le 23 décembre 1806 sous l'archet de Franz Clement, célèbre violoniste de l'époque. Il semble que l'achèvement de son écriture ait précédé de peu le concert, obligeant le soliste à faire du déchiffrage en direct ce qui n'était guère le meilleur moyen pour que le public puisse apprécier l'oeuvre. Le premier mouvement dure près de vingt-cinq minutes et débute par le fameux motif rythmique de quatre coups aux timbales que l'on retrouvera dans toute l'œuvre.
i Allegro ma non troppo, 4/4 en ré majeur
La Symphonie no 7 en la majeur, op. 92, a été composée entre 1811 et 1812 à Teplitz en Bohême, une période au cours de laquelle Beethoven suivait une cure au spa de la ville et y rencontra Goethe. L’œuvre a été crée le 8 décembre 1813 sous la direction du compositeur et remporte un immense succès, en particulier le deuxième mouvement, très poignant, que le public réclame alors en bis. Le mouvement est en forme de double variation. Il débute par un accord de sixte et quarte joué sforzando par les bois suivi par le motif principal joué aux alti, celli et contrebasses: un ostinato d'une noire, 2 croches et une noire. Le motif est repris ensuite par les seconds violons alors que les alto et celli jouent un magnifique contrechant. Les premiers violons reprennent ensuite le moto principal et les seconds le contrechant. La musique va en progression dynamique constante jusqu'à l'entrée graduelle de tous les vents qui scandent à leur tour le motif principal. La musique passe ensuite de la mineur à la majeur et les clarinettes introduisent une mélodie très chantante accompagné par de souples figures de triolets par les violons. La première section revient ensuite et le motif principal est traité dans un impressionnant fugato.
ii Allegretto, 2/4 en la mineur
La Symphonie no 7 en la majeur, op. 92, a été composée entre 1811 et 1812 à Teplitz en Bohême, une période au cours de laquelle Beethoven suivait une cure au spa de la ville et y rencontra Goethe. Beethoven considérait cette symphonie comme l'une de ses meilleures oeuvres. Le troisième mouvement, très rapide, indiqué presto, est un scherzo extrêmement dansant, irrésistible, qui tranche de manière spectaculaire avec le mouvement précédent. Le trio central très contrastant est basé sur un hymne de pèlerins autrichiens.
iii Presto, 3/4 en Fa Majeur – Trio, Assai meno presto en ré majeur
La symphonie en si mineur, D. 759, de Franz Schubert, fa été composée en 1822 mais ne fut découverte que des années après la mort du compositeur; on lui attribue classiquement le nº 8, mais elle porte le nº 7 dans les catalogues plus récents. Comme elle ne comporte que deux mouvements, elle reste connue sous le nom de « Symphonie inachevée » (allemand : Die Unvollendete). Les musicologues s'interrogent toujours sur les raisons qui auraient empêché Schubert de terminer son oeuvre. Schubert était-il préoccupé par l'apparition des premiers signes de la syphilis ou trop absorbé par la composition de sa Wanderer-Fantasie pour piano solo? Le premier mouvement débute par un motif en unisson aux violoncelles et contrebasses qui se termine sur la dominante comme une question. La "réponse" suit immédiatement sous forme d'un ostinato de double-croches sombre et agité aux violons duquel le thème principal émerge dans une instrumentation très originale: le hautbois doublé par la clarinette. Au cours de cette première section, La musique entretient une merveilleuse ambiguïté métrique entre le binaire et le ternaire. La courte transition laconique très schubertienne de tout juste quatre mesures (38-41) est confiée aux deux cors et deux bassons et module vers la dominante parallèle de sol majeur. Le second sujet débute par la mélodie très célèbre dans cette nouvelle tonalité, en premier aux violoncelles puis aux violons soutenue par un léger accompagnement syncopé. Le discours est ensuite interrompu par une succession de tutti très agressifs sforzandi entrecoupés de pauses et de variantes développées du thème en sol majeur, terminant ainsi l'exposition.
i Allegro moderato, 3/4 en si mineur
La Symphonie no 9 en ut majeur, D. 944, connue sous le nom de « Grande Symphonie », est la dernière à avoir été achevée par Franz Schubert. Le compositeur l'avait d'abord surnommée « Grande ut majeur » afin de la distinguer de son autre symphonie en ut majeur, la Sixième ou « Petite Symphonie », mais ce surnom est aujourd'hui souvent considéré comme le reflet de l’œuvre, de par sa longueur et sa majesté. Son exécution dure environ 55 minutes. Le mouvement débute par une longue introduction comportant elle-même son exposition, développement et réexposition miniatures. Le thème d'ouverture est utilisé dans une forme modifiée comme thème subordonné dans la section principale du mouvement en forme sonate avec deux sections pour chaque thème, plusieurs transitions de même que beaucoup de matériel secondaire. Le thème de l'introduction est repris dans la coda avant les cadences finales.
i Andante - Allegro ma non troppo - Piu Moto, 2/2 en do majeur
La Symphonie no 9 en ut majeur, D. 944, connue sous le nom de « Grande Symphonie », est la dernière à avoir été achevée par Franz Schubert. Le compositeur l'avait d'abord surnommée « Grande ut majeur » afin de la distinguer de son autre symphonie en ut majeur, la Sixième ou « Petite Symphonie », mais ce surnom est aujourd'hui souvent considéré comme le reflet de l’œuvre, de par sa longueur et sa majesté. Son exécution dure environ 55 minutes. Le deuxième mouvement est écrit dans une forme sonate modifiée (ABAB) sans développement.
ii Andante con moto, 2/4 en la mineur
La Symphonie no 9 en ut majeur, D. 944, connue sous le nom de « Grande Symphonie », est la dernière à avoir été achevée par Franz Schubert. Le compositeur l'avait d'abord surnommée « Grande ut majeur » afin de la distinguer de son autre symphonie en ut majeur, la Sixième ou « Petite Symphonie », mais ce surnom est aujourd'hui souvent considéré comme le reflet de l’œuvre, de par sa longueur et sa majesté. Son exécution dure environ 55 minutes. Le troisième mouvement est un Scherzo avec Trio très développé et structuré en forme sonate.
iii Scherzo 3/4. Allegro vivace en do majeur, Trio en la majeur
La Symphonie no 9 en ut majeur, D. 944, connue sous le nom de « Grande Symphonie », est la dernière à avoir été achevée par Franz Schubert. Le compositeur l'avait d'abord surnommée « Grande ut majeur » afin de la distinguer de son autre symphonie en ut majeur, la Sixième ou « Petite Symphonie », mais ce surnom est aujourd'hui souvent considéré comme le reflet de l’œuvre, de par sa longueur et sa majesté. Son exécution dure environ 55 minutes. La finale est écrit dans une forme sonate particulièrement élaborée. On compte pas moins de six éléments dans le groupe thèmatique principal, et une utilisation très imaginative d’ostinati en accompagnement de deux des éléments thématiques principaux.
iv Finale. Allegro vivace, 2/4 en ut majeur
La Symphonie fantastique, Épisode de la vie d’un artiste, en cinq parties, op.14 d'Hector Berlioz était créée le 5 décembre 1830 au conservatoire de Paris, six ans après la neuvième symphonie de Beethoven. Composée de cinq scènes descriptives, cette œuvre majeure du répertoire romantique, plus proche du poème symphonique que de la symphonie, fait partie d’un genre appelé musique à programme. Berlioz a transposé dans un langage musical unique, différentes scènes -psychologiquement souvent extrêmes- de la vie d’un artiste. Il écrit sur le 5è mouvement: “Il se voit au sabbat, au milieu d’une troupe affreuse d’ombres, de sorciers, de monstres de toutes espèces, réunis pour ses funérailles. Bruits étranges, gémissements, éclats de rire, cris lointains auxquels d’autres cris semblent répondre… La ronde du Sabbat et le Dies iræ ensemble!”
v “Songe d'une nuit du sabbat”, Larghetto, 4/4 en do majeur C
La Symphonie fantastique, Épisode de la vie d’un artiste, en cinq parties, op.14 d'Hector Berlioz était créée le 5 décembre 1830 au conservatoire de Paris, six ans après la neuvième symphonie de Beethoven. Composée de cinq scènes descriptives, cette œuvre majeure du répertoire romantique, plus proche du poème symphonique que de la symphonie, fait partie d’un genre appelé musique à programme. Berlioz a transposé dans un langage musical unique, différentes scènes -psychologiquement souvent extrêmes- de la vie d’un artiste. Il écrit sur le 4è mouvement: “Ayant acquis la certitude que non seulement celle qu'il adore ne répond pas à son amour, mais qu'elle est incapable de le comprendre, et que, de plus, elle en est indigne, l'artiste s'empoisonne avec de l'opium. La dose du narcotique, trop faible pour lui donner la mort, le plonge dans un sommeil accompagné des plus horribles visions. Il rêve qu'il a tué celle qu'il aimait, qu'il est condamné, conduit au supplice, et qu'il assiste à sa propre exécution. Le cortège s'avance aux sons d'une marche tantôt sombre et farouche, tantôt brillante et solennelle, dans laquelle un bruit sourd de pas graves succède sans transition aux éclats les plus bruyants. À la fin de la marche, les quatre premières mesures de l'idée fixe réapparaissent comme une dernière pensée d'amour interrompue par le coup fatal. On entend alors quatre notes descendantes représentant la tête du condamné qui roule!”
iv “March au supplice”, Allegretto non troppo, 2/2 en sol mineur
Les Nocturnes Op. 15 réunissent trois pièces pour piano composées par Chopin entre 1830 et 1833. L’œuvre fut publiée en janvier 1834 et dédiée au compositeur, pianiste et chef d'orchestre allemand Ferdinand Hiller, un ami de Chopin. Le Nocturne Nº 1 fut écrit en 1832 et est de forme ternaire simple (A-B-A). La première section en fa majeur est notée Andante cantabile tandis que la seconde section en fa mineur est un Con fuoco rapide et dramatique. En 1892 Alexander Glazunov a orchestré diverses pièces de Chopin. Partageant avec de nombreux compositeurs russes son amour pour la musique de Chopin, Glazunov fait preuve d'une magnifique compréhension du son style et réalise des orchestration remarquables; les oeuvres ne sont nullement alourdies mais sont transposées dans un nouveau monde riche en couleurs.
Nº 1, Andante cantabile, 3/4 en fa majeur
Felix Mendelssohn a composé La symphonie no 5 en ré majeur « Réformation », op.107, au cours des années 1829 et 1830, à l'occasion du tricentenaire de la Confession d'Augsbourg, fêté par les protestants allemands le 25 juin 1830. La première eut lieu à Berlin le 15 novembre 1832, mais elle n'a été publiée qu'à titre posthume en 1868. Pour le dernier mouvement, qui est écrit dans une mesure de 4/4, Mendelssohn combine différentes formes structurelles, en intégrant des éléments d’un choral et variations à sa forme sonate. Les éléments du choral sont en quelque sorte intégrés ici et là dans la forme, ou remplacent même certaines parties. Le mouvement débute en sol majeur avec le choral Ein feste Burg is unser Gott (Notre Dieu est une puissante forteresse), dont la mélodie a été écrite par Martin Luther au XVIe siècle.
iv Choral: Andante con moto, 4/4 en sol majeur — Allegro maestoso, 4/4 in ré majeur
Les Nocturnes op. 37 de Chopin ont été composés en1840 et comptent deux groupes distincts. Exceptionnellement aucun d'eux ne porte de dédicace. Le Nocture Nº 1 est de forme ternaire et fait se contraster la section A d'un caractère triste et introspectif avec le court choral plus serein de la section B en mib majeur. La pièce compte 91 mesures et se termine par un tierce de Picardie.
Nº 1, Andante sostenuto, 4/4 en sol mineur
Les Préludes pour piano seul de Frédéric Chopin, formant l'opus 28 et publiés en 1839, comprennent vingt-quatre pièces courtes, inspirées du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Chaque prélude est écrit dans une tonalité différente en suivant le cycle des quintes, chaque tonalité majeure étant suivie de sa relative mineure. Chopin les écrivit entre 1835 et 1839 en partie à Valldemossa, sur l'île de Majorque où il avait passé l'hiver de 1838-1839 avec George Sand et ses enfants, pour échapper au climat pluvieux de Paris qui aggravait sa tuberculose chronique. Le Prelude Nº 20 est souvent appelé le prélude des “accords”. Très court, avec des grands accords de noires lents de la main droite qui prédominent, contre des octaves de noires de la gauche. Initialement, le prélude a été écrit en deux sections de quatre mesures mais Chopin a ajouté plus tard une répétition des quatre dernières mesures dans un dynamique plus douce, avec un grand crescendo expressif avant la cadence finale.
Nº 20, Largo, 4/4 en ut mineur
Les Préludes pour piano seul de Frédéric Chopin, formant l'opus 28 et publiés en 1839, comprennent vingt-quatre pièces courtes, inspirées du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Chaque prélude est écrit dans une tonalité différente en suivant le cycle des quintes, chaque tonalité majeure étant suivie de sa relative mineure. Chopin les écrivit entre 1835 et 1839 en partie à Valldemossa, sur l'île de Majorque où il avait passé l'hiver de 1838-1839 avec George Sand et ses enfants, pour échapper au climat pluvieux de Paris qui aggravait sa tuberculose chronique. Le Prelude Nº 22 débute par un rythme pointé caractéristique en octaves à la main gauche (croche, croche pointée, double croche) que, plus tard, Scriabine reprendra dans ses premiers préludes s'inspirant de Chopin.
Nº 22, Molto agitato, 6/8 en sol mineur
Les Préludes pour piano seul de Frédéric Chopin, formant l'opus 28 et publiés en 1839, comprennent vingt-quatre pièces courtes, inspirées du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Chaque prélude est écrit dans une tonalité différente en suivant le cycle des quintes, chaque tonalité majeure étant suivie de sa relative mineure. Chopin les écrivit entre 1835 et 1839 en partie à Valldemossa, sur l'île de Majorque où il avait passé l'hiver de 1838-1839 avec George Sand et ses enfants, pour échapper au climat pluvieux de Paris qui aggravait sa tuberculose chronique. Le Prélude Nº 4 a été joué aux obsèques du compositeur à sa demande avec le Requiem de Mozart. La lente progression chromatique descendante des accords inlassablement répétés de la main gauche créent une texture à la fois riche et tendue avec des enharmonies très subtiles qui semblent vouloir s'échapper de la tonalité de mi mineur. La mélodie dépouillée de la main droite se développe comme une série de soupirs de plus en plus poignants jusqu'à un paroxysme d'intensité.
Nº 4, Lento, 4/4 en mi mineur
Les Préludes pour piano seul de Frédéric Chopin, formant l'opus 28 et publiés en 1839, comprennent vingt-quatre pièces courtes, inspirées du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Chaque prélude est écrit dans une tonalité différente en suivant le cycle des quintes, chaque tonalité majeure étant suivie de sa relative mineure. Chopin les écrivit entre 1835 et 1839 en partie à Valldemossa, sur l'île de Majorque où il avait passé l'hiver de 1838-1839 avec George Sand et ses enfants, pour échapper au climat pluvieux de Paris qui aggravait sa tuberculose chronique. Le Prelude Nº 9 est le plus court des préludes avec seulement 12 mesures, harmoniquement denses et comporte une ligne de basse bien marquée qui s'enfle par moments en des trilles expressifs.
Nº 9, Largo, 4/4 en mi majeur
Les Préludes pour piano seul de Frédéric Chopin, formant l'opus 28 et publiés en 1839, comprennent vingt-quatre pièces courtes, inspirées du Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach. Chaque prélude est écrit dans une tonalité différente en suivant le cycle des quintes, chaque tonalité majeure étant suivie de sa relative mineure. Chopin les écrivit entre 1835 et 1839 en partie à Valldemossa, sur l'île de Majorque où il avait passé l'hiver de 1838-1839 avec George Sand et ses enfants, pour échapper au climat pluvieux de Paris qui aggravait sa tuberculose chronique. Le Prelude Nº 9 est le plus court des préludes avec seulement 12 mesures, harmoniquement denses et comporte une ligne de basse bien marquée qui s'enfle par moments en des trilles expressifs.
Nº 9, Largo, 4/4 en mi majeur
Les Nocturnes op.48 composé par Frédéric Chopin en 1841 comprennent deux groupes distincts et sont dédiés à Mlle. Laure Duperré; ils seront publiés l'année suivante en 1842. Le nocturne Nº 1 en ut mineur est considéré comme l'une des plus poignantes partitions du compositeur. La première section débute lento, devient bientôt poco più lento et est suivie par le section centrale, un choral majestueux. La musique de la première section revient ensuite et se dirige vers un doppio movimento agitato. La forme globale est ternaire d'après le schéma A-B-A'.
Nº 1, Lento, 4/4 en ut mineur
Mendelssohn trouva l'inspiration de la symphonie no. 3 en la mineur en 1829 lors du premier séjour en Angleterre, quand il visita les ruines du Château de Holyrood où vécut la reine Mary Stuart; mais ce projet longtemps resta en suspens. Sous le soleil de l’Italie en 1831, le jeune voyageur, dans une lettre à ses parents datée du 15 mars, se rappelait « ces brumes et cette mélancolie sans lesquelles on ne peut vivre en Ecosse ». Il travailla une quinzaine d'années sur cette symphonie qui, bien que portant le n°3, s’avère la dernière qu’il acheva, en janvier 1842. Elle fut présentée au public allemand le 3 mars, le compositeur dirigeant lui-même au Gewandhaus de Leipzig. L’accueil fut plutôt bon. Les commentateurs de l’époque observèrent surtout que les quatre parties, comme précise la partition, doivent se jouer sans pause intermédiaire. Robert Schumann, dans ses critiques, nota son caractère particulier, « comme quand on tire une feuille jaunie d’un vieux livre qui nous rappelle un passé défunt ». L'oeuvre dure une quarantaine de minutes, et ne requiert qu’une instrumentation modeste (bois par deux, quatre cors, deux trompettes, cordes et timbales). Le folklore reste discret, sublimé. La couleur locale du sous-titre transparaît surtout dans le sémillant second mouvement, et plus généralement dans les nostalgiques climats de légende où s’anime la lande (1er mouvement), défilent de lugubres veillées d’armes (2è mouvement), et résonnent d’immémoriaux bruits de guerre (4è mouvement). Le deuxième mouvement très animé s'inspire le musique folklorique écossaise mélodiquement et rythmiquement. On y retrouve le mode pentatonique et les rythmes écossais accentués sans toutefois aucune citation directe.
ii Vivace non troppo, 2/4 en Fa majeur
Mendelssohn trouva l'inspiration de la symphonie no. 3 en la mineur en 1829 lors du premier séjour en Angleterre, quand il visita les ruines du Château de Holyrood où vécut la reine Mary Stuart; mais ce projet longtemps resta en suspens. Sous le soleil de l’Italie en 1831, le jeune voyageur, dans une lettre à ses parents datée du 15 mars, se rappelait « ces brumes et cette mélancolie sans lesquelles on ne peut vivre en Ecosse ». Il travailla une quinzaine d'années sur cette symphonie qui, bien que portant le n°3, s’avère la dernière qu’il acheva, en janvier 1842. Elle fut présentée au public allemand le 3 mars, le compositeur dirigeant lui-même au Gewandhaus de Leipzig. L’accueil fut plutôt bon. Les commentateurs de l’époque observèrent surtout que les quatre parties, comme précise la partition, doivent se jouer sans pause intermédiaire. Robert Schumann, dans ses critiques, nota son caractère particulier, « comme quand on tire une feuille jaunie d’un vieux livre qui nous rappelle un passé défunt ». L'oeuvre dure une quarantaine de minutes, et ne requiert qu’une instrumentation modeste (bois par deux, quatre cors, deux trompettes, cordes et timbales). Le folklore reste discret, sublimé. La couleur locale du sous-titre transparaît surtout dans le sémillant second mouvement, et plus généralement dans les nostalgiques climats de légende où s’anime la lande (1er mouvement), défilent de lugubres veillées d’armes (2è mouvement), et résonnent d’immémoriaux bruits de guerre (4è mouvement). Le quatrième mouvement nous ramène la fougue du premier; Mendelssohn l'avait d'abord noté "Allegro guerriero". Ce Final endiablé aux accents guerriers se termine toutefois en une coda majestueuse en majeur célébrant à l'allemande la grandeur de la victorieuse Couronne britannique.
iv Allegro vivacissimo - Allegro maestro assai, 2/2 en la mineur et la majeur
L'Album pour la jeunesse (Album für die Jugend) opus 68 est un cycle de quarante-trois pièces pour piano de Robert Schumann. Il assembla en septembre 1848 en un seul recueil différentes miniatures écrites sur une période de plusieurs années pour les 7 ans de sa fille Marie. Cet album est devenu très populaire par sa fraîcheur d'inspiration; il se divise en deux parties, les dix-huit premières pièces pour les tout-petits, les autres pour les plus grands. D'une longueur qui varie de quatre lignes à trois pages, ces compositions illustrent bien la fameuse phrase de Schumann : « Sans enthousiasme, on ne fait rien comme il faut en art ».
Nº 1, Mélodie, pas trop rapide, 4/4 en ut majeur
La musique du prélude de Tristan et Isolde est en constante transformation et s’articule come un arc d'intensification apparemment ininterrompu suivi d'une libération. Cela semble donc défier l'analyse formelle traditionnelle, qui vise à articuler la musique en unités distinctes aux fonctions clairement différenciées. Pourtant, le prélude, malgré son caractère de développement continu, est caractérisé par la répétition constante de trois unités formelles, soumises à une variation de surface significative, tout en conservant leurs identités mélodiques, harmoniques et linéaires sous-jacentes. Ce processus, qui semblerait favoriser la segmentation, est réconcilié avec la qualité continue de la musique. Il faut d’abord examiner la disposition circulaire des trois unités répétitives, ainsi que leur relation avec cinq brefs passages qui ne se produisent qu'une fois; il faut ensuite considérer le motif harmonique-linéaire à répétition circulaire qu'ils projettent. Les unités formelles du prélude diffèrent des unités traditionnelles en ce sens qu'elles sont conçues pour émerger de celles qui les précèdent et se fondre dans celles qui suivent, en évitant une forte segmentation. La musique se révèle ainsi avoir une conception tonale et formelle globale, unique et pourtant facilement compréhensible, qui soutient, au lieu de la contredire, sa nature évolutive. (Robert P. Morgan)
Tristan, Ouverture, Langsam und schmachtend, 6/8 en la mineur
La Traviata est un opéra en trois actes de Giuseppe Verdi créé le 6 mars 1853 à La Fenice de Venise sur un livret de Francesco Maria Piave d'après le roman d'Alexandre Dumas fils, La Dame aux camélias (1848) et son adaptation théâtrale (1852). La Traviata s'est heurtée, lors de sa création, à l'incompréhension du public mais a été reconnue à sa juste valeur dès les représentations suivantes puis devenue au 20è siècle l'une des œuvres les plus jouées dans les opéras de par le monde. Le Prélude de l'opéra s'ouvre dans un climat obsédant qui préfigure la tragédie imminente de Violetta Valery mais est immédiatement suivi (mes, 17) par l'une des mélodies les plus populaires de tout le répertoire opératique présentée aux cordes. Le personnage de Violetta est basé sur la vie d'une personnalité réelle de Paris, Marie Duplessis, courtisane ravissante qui a vécu et aimé avec passion. De ses nombreux courtisans, Alexandre Dumas est demeuré le plus célèbre.
La Traviata, Ouverture, 4/4 en mi majeur
Nikolai Rimsky-Korsakov a composé L'Ouverture sur des thèmes russes Op. 28 en 1866 et s'est inspiré de l’ouverture de Balakirev sur trois chansons folkloriques russes. Balakirev, professeur de Rimsky-Korsakov pendant leur temps dans la marine russe, diriga la première version de l'œuvre en 1866 mais Rimsky-Korsakov la révisa en 1880. C'est cette dernière version qui est le plus souvent jouée aujourd'hui. Elle a été créée à Moscou le 8 mai 1880 sous la direction du compositeur. Malgré l'admiration de Rimsky-Korsakov pour la pièce de Balakirev, son Ouverture sur des thèmes russes est structurée assez différemment. Elle débute solennellement avec un arrangement de l'hymne traditionnel connu sous le nom "Slava" (Gloire), familier aux auditeurs de nos jours pour son utilisation dans la scène du Couronnement de l'opéra de Moussorgski Boris Godounov (1869), bien que Beethoven l'ait déjà utilisée dans le Scherzo de son deuxième quatuor Rasumovsky (1806). Il est suivi par un air plus rapide appelé "Aux portes” – aussi familier parce Tchaïkovski l’avait choisi pour l'épisode central de son Ouverture 1812 (1880) – et un troisième immédiatement après "Ivan est vêtu d'un grand manteau". Les trois thèmes sont ingénieusement imbriqués jusqu'à ce que la partie solennelle "Slava" revienne sous une forme plus développée, se transformant en un Vivace final.
Ouverture sur Trois Thèmes Russes, Andante, 3/4 en ré majeur
Le Beau Danube bleu (An der schönen blauen Donau), op. 314, est une célèbre valse viennoise de Johann Strauss II, composée en 1866. La première représentation publique pour choeur et orchestre, le 13 février 1867, fut un échec. Lors de l'Exposition universelle de 1867 à Paris, on demanda à Strauss d'ajouter une valse dans le programme de son premier concert en public. Se souvenant du Danube bleu, il fait venir la partition de Vienne et prépare une version pour orchestre. L'accueil de l'œuvre dans cette version est triomphal et Johann Strauss doit la rejouer vingt fois de suite. Lorsque la belle-fille de Strauss, Alice von Meyszner-Strauss, demanda à Johannes Brahms de signer son carnet d'autographes, il a écrit les premières mesures de The Blue Danube en ajoutant "Leider nicht von Johannes Brahms" ("Hélas! Pas de la main de Johannes Brahms"). L’œuvre débute par une lente introduction en la majeur avec un vibrant trémolo aux cordes et un magnifique solo de cor, suivi de quatre valses. La première valse est en ré majeur dont le motif très connu de triades ascendantes est confié aux violons, aux violoncelles, à un basson et à un cor, accompagnés par la harpe et de délicats pizzicati de cordes et staccati des vents. La deuxième valse émerge doucement, toujours en ré majeur, puis la troisième en sol majeur. La quatrième débute dans une chaude ambiance romantique en fa majeur. Pour la coda Strauss s'empresse de ramener le merveilleux thème de la première valse.
Le beau Danube bleu, en ré majeur
Les Danses hongroises de Johannes Brahms comprennent 21 danses inspirées pour une bonne part par des mélodies folkloriques hongroises. Elles ne comportent pas de numéro d'opus, le compositeur ne les considérant pas comme des œuvres originales, mais de simples adaptations d'œuvres de musique traditionnelle. Il semble cependant que les thèmes des onzième, quatorzième et seizième soient totalement originaux. Il en existe de nombreuses transcriptions. Seules la première, la troisième et la dixième furent orchestrées par Johannes Brahms lui-même, en 1873. Plusieurs des autres danses ont cependant été orchestrées par d'autres compositeurs ou arrangeurs.
i Danse Nº 1 Allegro molto, 2/4 en sol mineur
Aida est un opéra en quatre actes de Giuseppe Verdi, sur un livret d'Antonio Ghislanzoni. L'oeuvre a été commandée par Isma'il Pasha, Khédive d'Egypte pour célébrer l'ouverture de l'Opéra Khedivial. Verdi a exigé et obtenu pour la composition 150.000 francs or, les plus hauts honoraires jamais versés à un compositeur jusque-là. Mais la première a été retardée et son Rigoletto a été joué à la place. Aida a finalement été créé au Caire le 24 décembre 1871. Contrairement à la croyance populaire, l'opéra n'a pas été écrit pour célébrer l'ouverture du canal de Suez en 1869, pour laquelle Verdi avait été invité à écrire un hymne inaugural, offre qu'il avait déclinée. Pour la très célèbre marche triomphale de l’opéra jouée par un orchestre sur scène, Verdi a réclamé et obtenu la construction de trompettes spéciales, appelées depuis ce jour "trompettes Aida". L'Acte II comprend une danse joyeuse des jeunes esclaves maures. L'orchestration comporte un triangle, des cymbales, une grosse caisse et un piccolo, ce qui confère à la musique une saveur turque merveilleusement exotique.
Aida, Act II, Allegro giusto, 4/4 en sol mineur/majeur
Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée. Créée le 3 mars 1875 à l'Opéra-Comique sous la direction d'Adolphe Deloffre, l'œuvre ne rencontra pas le succès escompté, ce qui affecta beaucoup le compositeur, lequel a pris une revanche posthume éclatante, puisque aujourd'hui Carmen est un des opéras les plus joués dans le monde.
Un vif tumulte se produit. On apprend que Carmen « railleuse à son ordinaire » s'est moquée d'une ouvrière, qu'il en est résulté une bagarre et que Carmen a marqué une croix de saint André au couteau sur le visage de son adversaire. L'officer de garde Zuniga interroge Carmen, celle-ci fredonne pour toute réponse. Zuniga fait arrêter la bohémienne et lui promet la prison. Ce sera Don José qui sera chargé de l'y conduire. Carmen commence à embobiner son aimable gardien et chante la séguédille... il la libère et elle s'enfuit...
La pièce incorpore la modalité espagnole (modes phrygien, lydien and aeolien) à la tonalité standard centre-européenne d'un façon très innovative et syncrétique.
Carmen, Près des Remparts de Séville, 3/8 en si mineur
Carmen est un opéra-comique en quatre actes de Georges Bizet, sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy, d'après la nouvelle Carmen, de Prosper Mérimée. Créée le 3 mars 1875 à l'Opéra-Comique sous la direction d'Adolphe Deloffre, l'œuvre ne rencontra pas le succès escompté, ce qui affecta beaucoup le compositeur, lequel a pris une revanche posthume éclatante, puisque aujourd'hui Carmen est un des opéras les plus joués dans le monde. Le Prélude est l'un des plus célèbres de l'histoire de la musique: c'est un Allegro giocoso débordant au rythme joyeux et bondissant correspondant au motif de la corrida, entrecoupé d'abord par un petit thème du Quatrième acte (où l'alguazil se fait copieusement huer) puis par le motif de la chanson d'Escamillo. Il est suivi immédiatement par un sombre Andante moderato dont le caractère inquiétant et frissonnant souligne le thème du destin funeste et est confié à la clarinette, au basson, au cornet et aux violoncelles; il sera joué aux moments clefs de l'opéra (Carmen jette la fleur à José, Micaëla convainc José de partir...) et résonnera à toute volée à la fin du duo final.
Carmen, Ouverture, 2/4 en la majeur
Les Tableaux d'une exposition consistent en une série de dix pièces pour piano (entre lesquelles une Promenade récurrente et variée s'intercale par moments) composées par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874. L'œuvre est la plus célèbre du compositeur et est dédiée au critique Vladimir Stassov, grand défenseur du "Groupe des Cinqs" dont Moussorgski faisait partie avec Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c'est dans la splendide orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que Les Tableaux sont le plus souvent joués et enregistrés. La musique décrit une visite dans une galerie d'exposition et les titres des mouvements se réfèrent à des oeuvres du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an auparavant la composition. La mélodie et le rythme de la promenade récurrente rappellent de chansons folkloriques russes. La pièce est caractérisée par des gestes forts, saisissants et parfois très brusques, des motifs rythmiques courts et insistants, des contours mélodiques rappelant une forme de folklore primal direct et envoûtant et souvent dans des mètres asymétriques.
On trouva chez Hartmann une esquisse d'une horloge en bronze représentant une petite isba sur des pattes de poulet. Moussorgski imagina toutefois quelque chose de plus fantasque: la figure de la terrifiante sorcière Baba-Yaga dans un tableau "maléfique", rempli de dissonances démoniaques, et cela dès la première mesure avec le saut brutal d'une septième majeure. Le morceau est de forme ABA. La partie centrale du mouvement tout à fait différente, douce et inquiète à la fois, bruissante d'accords instables. Puis la musique de la section A revient abruptement suivie d'une cadence pianistique en octaves alternés comme une fuite endiablée.
ix La Cabane sur des Pattes de Poule (Baba-Yaga), Allegro con brio, feroce & Andante mosso, 2/2 en ut mineur
es Tableaux d'une exposition consistent en une série de dix pièces pour piano (entre lesquelles une Promenade récurrente et variée s'intercale par moments) composées par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874. L'œuvre est la plus célèbre du compositeur et est dédiée au critique Vladimir Stassov, grand défenseur du "Groupe des Cinqs" dont Moussorgski faisait partie avec Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c'est dans la splendide orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que Les Tableaux sont le plus souvent joués et enregistrés. La musique décrit une visite dans une galerie d'exposition et les titres des mouvements se réfèrent à des oeuvres du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an auparavant la composition. La mélodie et le rythme de la promenade récurrente rappellent de chansons folkloriques russes. La pièce est caractérisée par des gestes forts, saisissants et parfois très brusques, des motifs rythmiques courts et insistants, des contours mélodiques rappelant une forme de folklore primal direct et envoûtant et souvent dans des mètres asymétriques.
Le mouvement Catacombes est en deux parties distinctes. L'alternance des accords forts/doux de la première section évoquent la grandeur, l'immobilité et l'écho des catacombes. La deuxième section propose une fusion de l'observateur et de la scène quand celui-ci descend dans les profondeurs.
vi Catacombae, Largo, 3/4 & Andante non troppo con lamento, 6/4 en si mineur
Les Tableaux d'une exposition consistent en une série de dix pièces pour piano (entre lesquelles une Promenade récurrente et variée s'intercale par moments) composées par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874. L'œuvre est la plus célèbre du compositeur et est dédiée au critique Vladimir Stassov, grand défenseur du "Groupe des Cinqs" dont Moussorgski faisait partie avec Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c'est dans la splendide orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que Les Tableaux sont le plus souvent joués et enregistrés. La musique décrit une visite dans une galerie d'exposition et les titres des mouvements se réfèrent à des oeuvres du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an auparavant la composition. La mélodie et le rythme de la promenade récurrente rappellent de chansons folkloriques russes. La pièce est caractérisée par des gestes forts, saisissants et parfois très brusques, des motifs rythmiques courts et insistants, des contours mélodiques rappelant une forme de folklore primal direct et envoûtant et souvent dans des mètres asymétriques.
Sur l'esquisse de Hartmann qui a été perdue était représentée un jouet de Noël qui servait de casse-noisettes, sous la forme d'un nain aux jambes tordues. Chez Moussorgsky la figure immobile du gnome s'anime. Ce mouvement tout en embardées transpose en musique les rythmes saccadés et les grimaces du gnome.
i Gnomus, Vivo & Meno mosso, pesante, 3/4 en mi bémol majeur
Les Tableaux d'une exposition consistent en une série de dix pièces pour piano (entre lesquelles une Promenade récurrente et variée s'intercale par moments) composées par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874. L'œuvre est la plus célèbre du compositeur et est dédiée au critique Vladimir Stassov, grand défenseur du "Groupe des Cinqs" dont Moussorgski faisait partie avec Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c'est dans la splendide orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que Les Tableaux sont le plus souvent joués et enregistrés. La musique décrit une visite dans une galerie d'exposition et les titres des mouvements se réfèrent à des oeuvres du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an auparavant la composition. La mélodie et le rythme de la promenade récurrente rappellent de chansons folkloriques russes. La pièce est caractérisée par des gestes forts, saisissants et parfois très brusques, des motifs rythmiques courts et insistants, des contours mélodiques rappelant une forme de folklore primal direct et envoûtant et souvent dans des mètres asymétriques.
Promenade, Allegro giusto, nel modo russico; senza allegrezza, ma poco sostenuto, 5/4 and 6/4 en si bémol majeur
Les Tableaux d'une exposition consistent en une série de dix pièces pour piano (entre lesquelles une Promenade récurrente et variée s'intercale par moments) composées par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874. L'œuvre est la plus célèbre du compositeur et est dédiée au critique Vladimir Stassov, grand défenseur du "Groupe des Cinqs" dont Moussorgski faisait partie avec Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c'est dans la splendide orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que Les Tableaux sont le plus souvent joués et enregistrés. La musique décrit une visite dans une galerie d'exposition et les titres des mouvements se réfèrent à des oeuvres du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an avant la composition. La mélodie et le rythme de la promenade récurrente rappellent des chansons folkloriques russes. Cette deuxième version de la Promenade présente la mélodie plus calme avec une nouvelle harmonisation et constitue une transition vers le tableau suivant.
Promenade-2, Moderato commode assai e con delicatezza, 5/4 and 6/4 en la bémol majeur
Les Tableaux d'une exposition consistent en une série de dix pièces pour piano (entre lesquelles une Promenade récurrente et variée s'intercale par moments) composées par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874. L'œuvre est la plus célèbre du compositeur et est dédiée au critique Vladimir Stassov, grand défenseur du "Groupe des Cinqs" dont Moussorgski faisait partie avec Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c'est dans la splendide orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que Les Tableaux sont le plus souvent joués et enregistrés. La musique décrit une visite dans une galerie d'exposition et les titres des mouvements se réfèrent à des oeuvres du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an auparavant la composition. La mélodie et le rythme de la promenade récurrente rappellent de chansons folkloriques russes. La pièce est caractérisée par des gestes forts, saisissants et parfois très brusques, des motifs rythmiques courts et insistants, des contours mélodiques rappelant une forme de folklore primal direct et envoûtant et souvent dans des mètres asymétriques.
Les tableaux de Hartmann Samuel Goldenberg et Schmuÿle, qui ne sont en fait que des esquisses, ne laissaient pas présager l'intensité que Moussorgsky a donné à son mouvement. Le compositeur non seulement a réuni deux portaits en un seul, mais imagine un dialogue où les personnages dévoilent leur caractère. L'utilisation de l'intervalle de seconde augmentée rappelle certains modes juifs telles la gamme dominante phrygienne. Le mouvement est en forme ternaire (A - B - A+B).
vi Samuel Goldenberg et Schmuÿle, Andante, grave energico & Andantino, 4/4 en si bémol mineur
Les Tableaux d'une exposition consistent en une série de dix pièces pour piano (entre lesquelles une Promenade récurrente et variée s'intercale par moments) composées par Modeste Moussorgski en juin et juillet 1874. L'œuvre est la plus célèbre du compositeur et est dédiée au critique Vladimir Stassov, grand défenseur du "Groupe des Cinqs" dont Moussorgski faisait partie avec Mili Balakirev, Nikolaï Rimski-Korsakov, Alexandre Borodine et César Cui. De nombreuses fois arrangée et transcrite pour diverses formations, c'est dans la splendide orchestration symphonique réalisée par Maurice Ravel en 1922 que Les Tableaux sont le plus souvent joués et enregistrés. La musique décrit une visite dans une galerie d'exposition et les titres des mouvements se réfèrent à des oeuvres du peintre Victor Hartmann, un ami du compositeur décédé un an auparavant la composition. La mélodie et le rythme de la promenade récurrente rappellent de chansons folkloriques russes. La pièce est caractérisée par des gestes forts, saisissants et parfois très brusques, des motifs rythmiques courts et insistants, des contours mélodiques rappelant une forme de folklore primal direct et envoûtant et souvent dans des mètres asymétriques.
Le mouvement Il Vecchio Castello se réfère à une aquarelle de Hartmann peinte quand il étudiait l'architecture en Italie. Dans les souvenirs de Stassov, le dessin représentait au fond un vieux château, avec au premier plan un troubadour avec un luth, peut-être là pour suggérer les dimensions du château. Moussorgski confie une mélopée au saxophone avec l'indication "très chantant, tristement".
ii Il Vecchio Castello, Andante molto cantabile e con dolore, 6/8 en sol dièse mineur
Ma Vlast (Ma patrie) est un cycle de six poèmes symphoniques de Bedrich Smetana. Il a été composé entre 1874 et 1879. Fidèle à ses convictions patriotiques, Bed_ich Smetana évoque l'histoire et les paysages de son pays, la Boheme. La première exécution complète des six poèmes a eu lieu le 5 novembre 1882 à Prague sous la direction d'Adolf Cech .
Tous les 12 mai, jour de la mort du compositeur, Ma Patrie est jouée lors de l'inauguration du Festival du Printemps de Prague, le plus grand festival de musique classique de la République Tchèque.
Vltava a été composée en 1874 et est le poème symphonique le plus célèbre du cycle, connu également sous son nom allemand The Moldau. Vltava est le nom de la rivière qui traverse Prague et une grande partie de la Boheme avant de rejoindre l'Elbe dont elle est un affluent. L'oeuvre dire environ 13 minutes.
Après une évocation des deux sources qui forment la Vltava, le thème principal apparait. Suivent ensuite des tableaux évoquant les bois, les danses paysannes (rythme de polka) et les nuits magiques de la Bohème. L'agitation de l'orchestre reflète les chaos que traverse la rivière, avant son arrivée majestueuse à Prague et son passage devant Vysehrad, dont le thème est cité. L'oeuvre est connue par sa mélodie, la plus célèbre de Smetana. Il s'agit d'une adaptation de "La Mantovana", attribuée au ténor de la Renaissance Giuseppe Cenci et elle constitue également dans sa forme bohémienne la base de l'hymne national d'Israel, Hatikvah.
Vltava (La Moldau), Allegro commodo non agitato, 6/8 en mi mineur
La Symphonie no 4 en fa mineur, op. 36, de Piotr Ilitch Tchaïkovski, fut composée entre 1877 and 1878. La dédicace de la partition indique « À mon meilleur ami ». Tchaïkovski fait allusion en fait à Nadejda von Meck, sa mécène, avec laquelle il entretenait depuis peu des relations épistolaires. Les sonneries de cuivres qui ouvrent la symphonie représentent le fatum. À chaque fois que l'homme croit pouvoir se détacher de son destin pour aller vers quelque chose de meilleur, le thème du fatum réapparait tel un retour brutal à la triste réalité. Ces sonneries de cuivres seront le thème récurrent de la symphonie. La quatrième symphonie est la première des symphonies de Tchaïkovski dites “du destin”.
i Andante sostenuto — Moderato con anima — Moderato assai, quasi Andante — Allegro vivo, 3/4 en fa mineur
Parsifal (WWV 111) est un opéra en trois actes de Richard Wagner. Il s'inspire du Parzival de Wolfram von Eschenbach, un poème épique du 13ème siècle racontant l'histoire du chevalier arthurien Parzival et sa quête du Saint Graal. Wagner conçut l'oeuvre en avril 1857, mais ne la termina que vingt-cinq ans plus tard. Il s'agit de son dernier opéra et Wagner pu ainsi profiter de l'acoustique particulière du Bayreuth Festspielhaus. Wagner décrit Parsifal non pas comme un opéra, mais comme "Ein Bühnenweihfestspiel" ("Une oeuvre festive pour l'inauguration de la nouvelle scène»). Le Prélude du Premier acte a été composé en août 1878. Le reste de l'opéra suivit entre août 1879 et 13 janvier 1882. Le 12 novembre 1880 Wagner dirigea une exécution privée du Prélude pour son patron Ludwig II de Bavière au Théâtre de la Cour de Munich. La première de l'oeuvre complète a été donnée au le Festspielhaus de Bayreuth le 26 juillet 1882. Le Prélude présente deux leitmotivs importants de l'oeuvre, généralement désignés comme thème de la Communion et thème du Graal.
Parsifal, Ouverture, Sehr langsam (très lent), 4/4 en la bémol majeur
Dans les steppes de l'Asie centrale est un poème symphonique écrit par Alexandre Borodine commandé pour célébrer le vingt-cinquième anniversaire du règne de l'empereur Alexandre II, en 1880. L'œuvre est dédiée à Franz Liszt. La notice de programme précédant la partition va comme suit:
« Dans le silence des steppes sablonneuses de l’Asie centrale retentit le premier refrain d’une paisible chanson russe. On entend aussi les accents mélancoliques des chants de l’Orient scandés par le pas des chevaux et des chameaux qui s’approchent. Une caravane escortée par des soldats russes traverse l’immense désert et continue son long voyage sans crainte, s’abandonnant avec confiance à la garde de la force guerrière russe. La caravane s’avance toujours. Les chants des Russes et ceux des indigènes se confondent dans la même harmonie, leurs refrains se font entendre longtemps dans le désert et finissent par se perdre dans le lointain… . »
Sur une longue note tenue dans l'aigu des violons (évoquant le désert) la clarinette expose le thème du chant russe. Le cor le reprend plus grave en lui communiquant un sentiment d'éloignement. Un rythme régulier (évoquant la marche de la caravane en Asie centrale) apparaît aux cordes (pizzicati) et se maintiendra pendant presque toute l'œuvre. Le second thème, un chant oriental très mélancolique, est donné le cor anglais. La caravane passe devant nous. Le thème russe présenté aux bois puis aux cors éclate presque brutalement. Enfin, les deux mélodies se superposent. Le diminuendo reprend des fragments du thème russe qui retentit une dernière fois à la flûte sur une note tenue aiguë, comme au début du morceau.
Allegretto con moto, 2/4 en la mineur puis la majeur
La Sérénade pour cordes en ut majeur, op. 48, est une œuvre de Piotr Ilitch Tchaïkovski composée entre septembre et octobre 1880. La première représentation de la Sérénade pour cordes eut lieu à Saint-Pétersbourg le 30 octobre 1881. La vibrante introduction Andante de 36 mesures est marquée "sempre marcatissimo" et truffée de doubles cordes aux violons et aux altos, formant d'imposantes et d'intenses structures d'accord. Cette introduction est reprise à la fin du mouvement, puis réapparaît, transformée, dans la coda du quatrième mouvement, créant l'unité de l'oeuvre.
i Pezzo in forma di sonatina: Andante non troppo — Allegro moderato, 6/8 en ut majeur
La Sérénade pour cordes en ut majeur, op. 48, est une œuvre de Piotr Ilitch Tchaïkovski composée entre septembre et octobre 1880. La première représentation de la Sérénade pour cordes eut lieu à Saint-Pétersbourg le 30 octobre 1881. Le deuxième mouvement est une valse qui est devenue célèbre. De coupe très classique (forme ternaire ABA'), elle débute par une gracieuse mélodie aux violons I, puis aux violons II et violoncelles. Des épisodes viennent un peu assombrir la caractère de la partie B, qui joue beaucoup sur des questions-réponses entre instruments. La réexposition ne comporte que peu de changements, et la coda fait se résonner d'un pupitre à l'autre les échos de la valse originale avant de s'achever sur des pizzicati ppp.
ii Valse: Moderato, Tempo di valse, 3/4 en sol majeur
La Symphonie no 6 en la majeur d'Anton Bruckner a été composée entre le 24 septembre 1879 et le 3 septembre 1881 et dédié à son logeur le Dr. Anton van Ölzelt-Newin. Elle n'a fait l'objet d'aucune retouche ou d'aucune révision. Très fier de ses audaces d'écriture, Bruckner la surnomme même "Die Keckste" (la plus hardie). Et de fait, cette symphonie est véritablement une oeuvre très originale. Le compositeur y utilise des thèmes et des enchevêtrements complexes qu'il avait eu l'occasion d'expérimenter en improvisant au grand orgue de Linz. Bruckner b'a eu l'occasion d'entendre son oeuvre au complet qu'une seule fois en répétition car seuls les mouvements centraux (Adagio et Scherzo) ont été joués en public lors du concert de la Philarmonie de Vienne qui fut donné le 11 février 1883. Le premier mouvement, de forme sonate classique, s'ouvre avec un motif rythmique brucknérien typique joué par les violons, même si Bruckner privilégie une atmosphère énigmatique en prescrivant l'archet "à la corde", ce qui empêche le motif rythmique de devenir trop vif. Dans la Coda, Bruckner passe par l'ensemble du cycle des tonalités; il évite d'établir un centre tonal spécifique, sauf pour la majeur. La tête motivique du premier thème est omniprésente, et Bruckner y adjoint (mes. 345) le motif rythmique du début de l'oeuvre. Le thème s'enfle en un final jubilatoire et le mouvement se termine avec une énorme cadence plagale.
i Maestoso, 4/4 en la majeur
La Symphonie no 6 en la majeur d'Anton Bruckner a été composée entre le 24 septembre 1879 et le 3 septembre 1881 et dédié à son logeur le Dr. Anton van Ölzelt-Newin. Elle n'a fait l'objet d'aucune retouche ou d'aucune révision. Très fier de ses audaces d'écriture, Bruckner la surnomme même "Die Keckste" (la plus hardie). Et de fait, cette symphonie est véritablement une oeuvre très originale. Le compositeur y utilise des thèmes et des enchevêtrements complexes qu'il avait eu l'occasion d'expérimenter en improvisant au grand orgue de Linz. Bruckner b'a eu l'occasion d'entendre son oeuvre au complet qu'une seule fois en répétition car seuls les mouvements centraux (Adagio et Scherzo) ont été joués en public lors du concert de la Philarmonie de Vienne qui fut donné le 11 février 1883.
Le deuxième mouvement est un rare exemple de Sonate Adagio dans la production de Bruckner. Robert Simpson (BBC) le décrit comme l'adagio en forme sonate le plus réussi depuis celui de la sonate Hammerklavier de Beethoven. Le mouvement débute par un poignant thème aux violons tel un chant d'amour auquel se joint un motif lamento au hautbois (mes. 5). Après une brève transition survient une modulation en mi majeur qui introduit le deuxième thème, cette fois un chant passionné (mes. 25). Le troisième thème (mes. 53) rappelle un marche funèbre qui combine do mineur et lab majeur et faisant fortement contraste avec les élans du dernier thème. Le rythme pointé des premières mesures rappelle le lamento du hautbois au début du mouvement. Suit une brève section de développement (mes. 69) avec modulations du premier thème et des inversions du lamento de hautbois. Les trois thèmes sont repris dans la récapitulation (mes. 93) mais avec une orchestration différente, le thème des violons passant maintenant au cor et subséquemment aux bois. Le deuxième thème est repris en entier dans la tonalité principale de fa majeur suivi d'un bref rappel du troisième thème. Une transition sur une pédale de dominante typique chez Bruckner nous conduit à une coda finement ciselée au caractère apaisant que Simpson considère comme l'une des meilleures de Bruckner. A la mesure 157 on entend le premier thème pour la dernière fois dans un conclusion en fa majeur, dans un état de "parfaite sérénité".
ii Adagio. Sehr feierlich (très solennel), 4/4 en fa majeur
Johannes Brahms composa sa Symphonie no 3 en fa majeur, op. 90 durant l’été 1883 à Wiesbaden, soit près de 6 ans après sa seconde symphonie. Elle a été créée le 2 décembre 1883 à Vienne par l'Orchestre philharmonique sous la direction de Hans Richter. Elle est la plus courte de ses quatre symphonies. Le troisième mouvement est de forme A-B-A' suivi d'une coda. Le célèbre thème principal si chaleureux est confié en premier aux violoncelles. Il est dans l'esprit d'une Valse triste mélancolique, près du style de Tchaïkovski. Après la section du trio le thème revient cette fois-ci au cor. Le thème du troisième mouvement a été popularisé par le film Aimez-vous Brahms..., d'Anatole Litvak.
iii Poco Allegretto, 3/8 en ut mineur
La Symphonie no 4 en mi mineur, op. 98 de Johannes Brahms a été composée en 1884-1885 à Mürzzuschlag dans les Alpes, soit à peine un an après sa troisième symphonie. Il s'agit de sa dernière oeuvre du genre. Elle fut été créée le 25 octobre 1885 à Meiningen sous la direction du compositeur et remporta un grand succès. La symphonie est riche en allusions, principalement à diverses compositions de Beethoven. Le premier mouvement est une forme sonate (exposition-développement-réexposition-conclusion) avec quatre éléments distincts, dont deux traités en priorité : le premier élément (ou thème principal) est une succession de tierces descendantes, le deuxième élément (mélodique) est énoncé aux violoncelles et au cors, le troisième qui s'apparente au deuxième thème au bois. Le quatrième élément rythmique, sur le ton de la dominante (ici si majeur) est énoncé aussi aux vents. Semblable au tout premier thème de la symphonie, il est basé justement sur les tierces du début, montantes ou descendantes.
i Allegro non troppo, 3/4 in mi mineur
La Symphonie no 4 en mi mineur, op. 98 de Johannes Brahms a été composée en 1884-1885 à Mürzzuschlag dans les Alpes, soit à peine un an après sa troisième symphonie. Il s'agit de sa dernière oeuvre du genre. Elle fut été créée le 25 octobre 1885 à Meiningen sous la direction du compositeur et remporta un grand succès. La symphonie est riche en allusions, principalement à diverses compositions de Beethoven. Le dernier mouvement est remarquable: un rare exemple d'une passacaille symphonique. Une passacaille est similaire à une chaconne avec cette différence que le thème peut apparaître dans d'autres voix que la basse. Brahms a ici adapté le thème de la passacaille de la Cantate de Johann Sebastian Bach, Nach dir, Herr, verlanget mich, BWV 150.
iv Allegro energico e passionato, 3/4 in mi mineur
La Fiancée vendue est un opéra-comique en trois actes du compositeur tchèque Bedrich Smetana, sur un livret de Karel Sabina.
L'opéra est considéré comme ayant apporté une contribution majeure au développement de la musique tchèque. Il a été composé entre 1863 et 1866, et fut présenté la première fois au Théâtre provisoire de Prague le 30 mai 18661 dans un format à deux actes avec des dialogues parlés. Situé dans un village du pays et avec des personnages réalistes, il raconte comment, après une révélation surprise tardive, le véritable amour l'emporte sur les efforts conjugués de parents ambitieux et d'un courtier en mariage.
La musique de l'Ouverture est largement tirée du final du deuxième acte. Dans cette scène le héros signe un contrat cédant ses droits sur sa fiancée en prenant pour témoins les villageois de cette vente légale. L'ouverture débute avec un grand élan orchestral duquel surgit un scherzo endiablé qui accumule les parties de cordes graduellement. Suit une vigoureuse danse fou en syncopes. Ces materiaux sont développés dans un grande brillance instrumentale. La musique pleine d'entrain doit tout autant à la virtuosité de l'orchestration qu'à son caractère folklorique pittoresque.
La Fiancée vendue, ouverture, Vivacissimo 2/2 en fa majeur
La Symphonie n° 8 en ut mineur d’Anton Bruckner est la dernière symphonie que le compositeur a complétée. Elle existe en deux versions principales, celle de 1887 et de 1890. Elle a été créée sous la direction de Hans Richter en 1892 à Vienne, et dédiée à l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche. Cette symphonie est parfois surnommé L’Apocalyptique, bien que ce nom ne soit pas de Bruckner lui-même. La structure du mouvement d'ouverture est une forme sonate à trois sujets typiquement brucknérienne, traités avec encore plus de panache que dans les oeuvres précédentes. Le développement a été substantiellement retravaillé et raffiné en 1890. Dans les deux versions, cette section comporte une traitement massif en trois parties du thème principal, joué de façon saisissante par l’orchestre au grand complet qui monte d'une tièrce jusqu'à une brisure abrupte, qui ne laisse que la seule flûte suspendue au-dessus des timbales. Dans la reprise finale, le troisième thème conduit à une apothéose pour l'orchestre en un grand tutti. Dans la version 1890, le final triomphante a été éliminé, et le passage mélancolique est prolongé de quelques mesures pour former une coda vers le pianissimo. Cette fin retenue et sombre est orchestrée dans le registre grave des vents et des cordes en ut mineur, et il ne fait aucun doute, selon plusieurs lettres de Bruckner, que cette fin se référait à la mort.
i Allegro moderato, 2/2 en ut mineur
Symphony No. 1, III. Feierlich und gemessen, Sehr einfach und schlicht wie eine Volksweise, Wieder etwas bewegter, wie im Anfang -a funeral march "Frère Jacques"
La Suite no 4 en sol majeur, op. 61, dite « Mozartiana », de Piotr Ilitch Tchaïkovski est une œuvre pour orchestre composée en 1887 en hommage à Wolfgang Amadeus Mozart à l'occasion du 100è anniversaire de l'opéra Don Giovanni. Comme cette suite se compose de quatre orchestrations de pièces pour piano de Mozart, Tchaïkovski ne l'a pas comptée avec ses trois précédentes suites pour orchestre. Il la considérait comme une œuvre autonome intitulée Mozartiana bien qu'on la nomme souvent sa suite n° 4. Tchaïkovski diriga la première lui-même à Moscou en Novembre 1887. Le gracieux Menuet est une orchestration du Menuet de Mozart pour piano, K. 355, écrit en 1780. Bien que certains ont accusé Tchaikovsky d'un traitement un peu «cavalier» des œuvres de Mozart, l'affection de Tchaïkovski ainsi que son ingéniosité ludique dans cet hommage à son idole sont évidentes.
ii Menuet, Moderato, 3/4 in D Major
Les Deux arabesques, L. 66, de Claude Debussy sont des œuvres de jeunesse pour piano solo, qui les écrivit entre 1888 et 1891, alors âgé d'une vingtaine d'années. Elles renferment cependant déjà nombre de traits caractéristiques du style du compositeur. Ces deux arabesques comptent parmi les toutes premières œuvres de musique impressionniste en France. La première commence avec des accords parallèles en première inversion, une technique de composition très utilisée par Debussy et les autres impressionnistes qui remonte à la tradition de faux-bourdon. Nous sommes menés à une plus longue section qui débute par un arpège de la main gauche en mi majeur et une descente pentatonique de la main droite. La deuxième partie B plus calme est en la majeur. Au milieu de la récapitulation de la section A, la musique monte vers un registre plus aigu et redescend bientôt, et suit alors une grand échelle pentatonique fluctuante, puis une résolution en mi majeur.
i Arabesque Nº 1: Andantino con moto, 4/4 en mi majeur
La Symphonie no 1 en ré majeur est la première symphonie de Gustav Mahler. Composée en 1888, elle a été remaniée plusieurs fois jusqu'en 1903. L'œuvre a été créée à Budapest en 1889, mais n'a pas été bien reçue. Mahler a fait quelques révisions majeures pour la deuxième représentation, donnée à Hambourg en Octobre 1893. Dautres modifications ont été apportées dans les années précédant la première publication, à la fin de 1898. L’œuvre est souvent appelée “Titan”, malgré le fait que Mahler n'ait utilisé cette étiquette que pour les deux premières exécutions, et jamais après que l'oeuvre n'ait atteint sa forme définitive en quatre mouvements en 1896. Le premier mouvement, sous-titré « Comme un bruit de la nature », débute par une longue note tenue des cordes (une pédale de la sur 7 octaves) au-dessus de laquelle se construit une sorte de motif primal aux bois. Comme en écho de la neuvième symphonie de Beethoven ou de la plupart des œuvres d'Anton Bruckner, cette intemporalité originelle est mise en question par un petit motif de fanfare aux clarinettes au caractère manifestement ironique. Cette introduction conduit à l’exposition du véritable premier thème, citation textuelle du deuxième lied pour basse et orchestre du cycle « Les chants du compagnon errant » (Lieder eines fahrenden Gesellen) datant des années 1883-1884. Cette mélodie intitulée « Ce matin je suis allé à travers champs » restitue le climat d'intemporalité de l’introduction et détend l’atmosphère. La musique se déroule alors avec beaucoup de charme et fantaisie dans une orchestration riche et transparente. On compte toutefois de nombreux retours de l’ironique fanfare du début, comme questionnant périodiquement ce climat d'éveil de la nature.
i Lent, traînant et toujours très retenu, 4/4 en ré majeur
Don Juan op. 20 est un poème symphonique écrit par Richard Strauss en 1888-1889. Le musicologue Carl Dalhaus le décrit comme un «symbole musical de fin-de-siècle moderniste», en particulier pour l'audace fantasque de ses mesures d'ouverture. La première eut lieu au théâtre de la Cour grand-ducale de Weimar le 11 novembre 1889 sous la direction du compositeur. L'œuvre du musicien qui venait d'atteindre ses 25 ans, a immédiatement un grand succès. La musique s'inspire des vers de Nikolaus Lenau sur Don Juan dont des extraits figurent en exergue de la partition. L'œuvre est en un seul mouvement continu. Elle débute par une introduction exubérante en mi majeur et un thème imposant au vents dépeignant le héros. Elle est suivie par des thèmes lyriques au violon solo et hautbois, en alternance avec le thème du héros qui dépeignent l’art de la séduction du coureur de jupons. Après une pause générale surprenante l’œuvre se termine dans une sorte de lente agonie en mi mineur. La virtuosité de plusieurs des parties instrumentales en font des extraits de choix fréquemment demandés pour les auditions aux postes d'orchestre.
Don Juan: Allegro molto con brio, 2/2 en mi majeur
La Suite bergamasque compte parmi les pièce pour piano les plus célèbres de Claude Debussy et est souvent considérée comme l'une des plus fascinantes. Composée vers 1890, elle a été substantiellement révisée avant sa publication en 1905 et comporte quatre mouvements. Le titre de la Suite bergamasque vient du poème de Verlaine “Clair de lune”, titre du troisième mouvement dans la suite de Debussy, qui se réfère à «bergamasques» dans la première strophe du poème. Le premier mouvement Prélude est plein de contrastes dynamiques avec un début et une fin très énergiques. C'est une pièce festive, qui comporte bien des trais stylistiques baroques que l'on retrouve dans les préludes.
i Prélude: Moderato, tempo rubato, 4/4 en fa majeur
La Suite bergamasque compte parmi les pièce pour piano les plus célèbres de Claude Debussy et est souvent considérée comme l'une des plus fascinantes. Composée vers 1890, elle a été substantiellement révisée avant sa publication en 1905 et comporte quatre mouvements. Le titre de la Suite bergamasque vient du poème de Verlaine “Clair de lune”, titre du troisième mouvement dans la suite de Debussy, qui se réfère à «bergamasques» dans la première strophe du poème. Le mouvement final est un “Passepied", un danse originaire de Bretagne. Le Passepied de Debussy est une pièce joyeuse, curieusement médiévale, qui est étonnamment plus rapide que ses pendants baroques. Presque tout au long du morceau, la main gauche accompagne la mélodie avec des figures d'arpèges staccato.
iv Passepied: Allegretto ma non troppo, 4/4 en fa# mineur
Mort et transfiguration (Tod und Verklärung), op. 24, est un poème symphonique écrit par Richard Strauss (1864-1949), débuté en 1888 et achevé le 18 novembre 1889. Il s'agit d'une partition d'inspiration métaphysique décrivant, d'après une lettre écrite de Strauss en 1894, la dernière heure d'un artiste. À sa demande, son ami Alexander Ritter a décrit l'argument dans un poème, après que la musique ait été composée, pour préfacer la partition. La musique est en forme sonate libre (A-B-C)–(A’-B’-C ‘)–(B”- C”) et débute avec une introduction Largo suivi d’un Allegro molto agitato enflammé. Le puissant motif de la Mort B apparaît soudain par un coup de grosse caisse fortissimo et des cuivres cinglants. Des cordes graves démoniaques alternent ensuite avec des tutti fortement accentués. Ce premier climax émotionnel s'adoucit progressivement et nous conduit vers le grandiose motif de la Transfiguration C. L’œuvre se termine par une coda sur la motif de Transfiguration dans une pleine orchestration très riche et se dirige vers ce qui nous apparaît comme un apex céleste puis se dissout, tout en conservant son caractère péremptoire. Le style rappelle fortement Richard Wagner, qui eut une grande influence sur Richard Strauss.
Mort et transfiguration: Largo – Allegro molto agitato, 4/4 en ut majeur
Casse-noisette est un ballet-féerie de Piotr Ilitch Tchaïkovski en deux actes, soit trois tableaux et 15 scènes, présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Le livret d'Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s'inspire de la version d'Alexandre Dumas d'un conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann : Nußknacker und Mäusekönig (Casse-Noisette et le Roi des souris). La musique, confiée à Tchaïkovski et composée de février 1891 à mars 1892, est certainement une des musiques de ballet les plus populaires aujourd'hui et une des œuvres de Tchaïkovski les plus appréciées. Une nouveauté dans la partition est l'emploi du célesta, instrument récemment créé à l'époque de la composition du ballet et qui, par sa couleur tendre et quasi enfantine, évoque à la perfection Clara. Particulièrement connu dans le solo de la Danse de la Fée Dragée, le célesta apparaît dans d'autres passages de l'acte II. La Marche est une profusion excitante de fanfares et des cordes tourbillonnantes.
a) Marche, Tempo di marcia viva, 4/4 en sol majeur
Casse-noisette est un ballet-féerie de Piotr Ilitch Tchaïkovski en deux actes, soit trois tableaux et 15 scènes, présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Le livret d'Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s'inspire de la version d'Alexandre Dumas d'un conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann : Nußknacker und Mäusekönig (Casse-Noisette et le Roi des souris). La musique, confiée à Tchaïkovski et composée de février 1891 à mars 1892, est certainement une des musiques de ballet les plus populaires aujourd'hui et une des œuvres de Tchaïkovski les plus appréciées. Une nouveauté dans la partition est l'emploi du célesta, instrument récemment créé à l'époque de la composition du ballet et qui, par sa couleur tendre et quasi enfantine, évoque à la perfection Clara. Particulièrement connu dans le solo de la Danse de la Fée Dragée, le célesta apparaît dans d'autres passages de l'acte II. Cette danse est l'un des morceaux les plus connus du ballet. Le Chorégraphe Marius Petipa imaginait la musique comme "des gouttes d'eau perlant d'une fontaine".
b) Danse, Andante ma non troppo, 2/4 en mi mineur
Casse-noisette est un ballet-féerie de Piotr Ilitch Tchaïkovski en deux actes, soit trois tableaux et 15 scènes, présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Le livret d'Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s'inspire de la version d'Alexandre Dumas d'un conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann : Nußknacker und Mäusekönig (Casse-Noisette et le Roi des souris). La musique, confiée à Tchaïkovski et composée de février 1891 à mars 1892, est certainement une des musiques de ballet les plus populaires aujourd'hui et une des œuvres de Tchaïkovski les plus appréciées. Une nouveauté dans la partition est l'emploi du célesta, instrument récemment créé à l'époque de la composition du ballet et qui, par sa couleur tendre et quasi enfantine, évoque à la perfection Clara. La Danse des Mirlitons est l'un des morceaux le plus célèbres du ballet. Elle met en vedette trois flutes en harmonie serrée dans une mélodie charmante et irrésistible qui encadre un épisode légèrement plus sombre aux cuivres en F# mineur.
f) Danse, Andantino, 2/4 in ré majeur
Casse-noisette est un ballet-féerie de Piotr Ilitch Tchaïkovski en deux actes, soit trois tableaux et 15 scènes, présenté pour la première fois le 18 décembre 1892 au théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg. Le livret d'Ivan Vsevolojski et Marius Petipa s'inspire de la version d'Alexandre Dumas d'un conte d'Ernst Theodor Amadeus Hoffmann : Nußknacker und Mäusekönig (Casse-Noisette et le Roi des souris). La musique de Tchaïkovski composée de février 1891 à mars 1892 est certainement une des musiques de ballet les plus populaires aujourd'hui et une des œuvres du compositeur les plus appréciées. Une nouveauté dans la partition est l'emploi du célesta, instrument récemment créé à l'époque de la composition du ballet et qui, par sa couleur tendre et quasi enfantine, évoque à la perfection la Fée Dragée. L'Ouverture est tout en délicatesse, dans une atmosphère de féerie et légèreté réalisée par l'omission complète des instruments de registre grave.
Ouverture, Allegro giusto, 2/4 en si bémol majeur
La Symphonie no 9 en mi mineur, B. 178 (op. 95) « Du Nouveau Monde » a été composée par Antonín Dvo_ák en 1893 et exécutée le 15 décembre de la même année au Carnegie Hall par l'Orchestre philharmonique de New York sous la direction d'Anton Seidl. Elle est la plus connue de ses symphonies et l'une des œuvres les plus populaires du répertoire symphonique moderne. Neil Armstrong emporta avec lui un enregistrement de cette symphonie lors de la mission Apollo 11, la première à poser un homme sur la Lune, en 1969. Le deuxième mouvement, Largo, s'ouvre sur une série d'accords riches et denses avant d'établir la tonalité de ré bémol majeur pour faire place à l'un des plus célèbres solo pour cor anglais jamais écrit, qui combine tendresse et nostalgie à un large sentiment d'espoir.
ii Largo, 4/4 en ré bémol majeur, puis do dièse mineur
Also sprach Zarathustra, Op. 30 (Ainsi parfait Zarathustra) est un poème symphonique de Richard Strauss composé en 1896 et inspiré par le traité philosophique de Friedrich Nietzsche du même nom. Le compositeur dirigea la première exécution le 27 novembre 1896 à Francfort. L'oeuvre est d'une durée de 30 minutes. Also sprach Zarathustra est rapidement devenue un standard du répertoire classique dès ses premières exécutions. La Fanfare initiale intitulée "Lever de soleil" (d'après les notes de programme du compositeur) est très connue du grand public en partie grâce à son utilisation dans le film culte de Stanley Kubrick "2001: A Space Odyssey". Mais elle a également été utilisée dans de nombreuses autres productions cinématographiques.
La pièce débute par une pédale de contre Do grave aux contrebasses, contrebasson et à l'orgue soutenue par un roulement sourd de grosse caisse. Apparaît ensuite la fanfare des cuivres qui introduit le motif de "l'Aube" (d'après le Prologue de Zarathustra dont le texte est imprimé dans la partition): ce motif est composé de trois notes à intervalle de quinte et d'octave (Do-Sol-Do, aussi appelé "motif de la nature") suivi d'un oscillation entre la tierce majeure et mineure (mi-mib). Il est construit sur les cinq premiers partiels de la série des harmoniques naturels: la fondamentale, l'octave, l'octave plus la quinte, le double octave, le double octave plus la tierce (le tout construisant un accord de do majeur).
Also sprach Zarathustra, en Do et Si majeur